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 Presse Index > Extraits de presse 1998

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1998


«Revue des littératures contemporaines, Prétexte s'intéresse autant à la fiction qu'à la poésie et ses sommaires fourmillent de curiosité à l'égard de la création littéraire en dépassant largement les frontières de l'Hexagone. Ainsi, après des incursions aux U.S.A., en Beligque, dans les pays arabes, Prétexte consacre un numéro double à l'Italie. Scindé en quatre parties, cet imposant dossier fait le point tout d'abord sur la prose. On y apprend la relative jeunesse du roman italien (Les fiancés de Manzoni) né en 1825 et qui aura connu, jusqu'à aujourd'hui, des fortunes diverses. Des notes de lecture présentent une dizaine d'ouvrages parus ces dernières années. La Poésie italienne revêt, quant à elle, une importance jamais démentie. Son originalité réside dans le fait qu'elle intègre de multiples composantes dialectales. Là aussi, c'est à travers la présentation de quelques recueils plus ou moins récents que nous est proposée une approche plurielle de la création poétique dans l'Italie contemporaine. Une trisième partie donne la parole à des libraires, éditeurs et traducteurs. Enfin, des traductions inédites bouclent cet excellent tour d'horizon. Prétexte reviendra en France pour son prochain N°, sur lequel je ne manquerai pas de revenir moi-même, tant cette revue -découverte un peu tardivement -me paraît digne d'intérêt. À suivre.»

Revue littéraire Sapriphage, n°32, Hiver 1998


«L'Italie, /.../ d'après la dernière livraison d'une courageuse revue qui lui consacre un dossier complet, seraît actuellement dévorée par les Cannibales, mouvement de jeunes écrivains /.../ Cette revue invite plutôt le lecteur à s'écarter des modes tapageuses pour s'interroger sur l'oubli de l'Italie littéraire en France, après l'engouement de la fin des années 80 /.../» (Prétexte 14/15, spécial Italie).

Nicolas Truong, Le Monde de l'éducation, mars 1998


«Bernard Noël a les honneurs de la revue Prétexte qui lui consacre un important dossier. A la demi-douzaine d'études critiques abordant les principales thématiques de l'auteur d'Extraits du corps, l'entretien de très haute tenue avec le poète Jacques Ancet apporte de quoi mieux explorer l'univers de l'écrivain et, à travers lui, celui de la création contemporaine. Les propos sur «le parti pris du corps», la «sensure» (néologisme pour exprimer la privation de sens de la parole), les rapports entre le visuel et le mental, la chose et sa représentations, les phases de refoulement et de jaillissement de l'écriture /.../ ont ici une portée exemplaire. (Prétexte n°16)»

Serge Safran, Le Magazine littéraire, mars 1998


«Prétexte est l'une des rares revues à aborder le champ des littératures contemporaines par le seul biais de la critique. Chacune de ses livraisons se découpe en un cahier critique suivi d'un ou deux dossiers, d'une traduction inédité et de larges notes de lecture présentant les dernières parutions dans les domaines de la poésie, de l'essai ou du roman. Ce n°16 s'ouvre sur une étude de Didier Garcia à propos des Listes d'une phrase pour ma mère de Christian Prigent. Jean-Paul Gavard-Perret traite de l'expérience du regard, à partir du livre de Lorand Gaspar : Carnet de Jérusalem. Lionel Destremau clôt ce cahier critique par un article sur Jean-Jacques Viton : «La traversée des apparences». Un premier dossier s'intéresse à Antoine Volodine, auteur insaisissable qui défie les genres, installant son univers romanesque hors de toute filiation littéraire. Bernard Noël est au centre d'un second dossier traitant de c/sensure - ce néologisme qu'il créa en 1975 alors qu'il rédigeait L'Outrage aux mots ; du rôle de l'image, de ce qui nous touche au corps, de l'expérience et la trace. Dans un entretien avec Jacques Ancet, Bernard Noël s'étend sur son parcours d'écrivain, fournissant nombre d'anecdotes recueillies au fil d'une existence tout entière consacrée à l'écriture. Trois poèmes de l'espagnol Rafaël José-Diaz, traduits par Bernard Banoun, constituent l'unique écrat de création «littéraire» de cette excellente publication qui, avant de livrer de riches Notes de lecture, nous fait découvrir Sandra Moussempès et ses Vestiges de fillette paru chez Flammarion en 1997. L'énumération de ce sommaire, sur lequel il faudrait s'étendre davantage, plaide pour une lecture immédiate -à ne différer sous aucun prétexte -de cette exceptionnelle revue. Signe d'ouverture, un prochain dossier est annoncé sur la "Science fiction française"».

Alain Helissen, Mensuel Littéraire et poétique, Bruxelles, mars 1998


«Signalons l'excellent travail critique accompli par la revue trimestrielle Prétexte, dirigée par Lionel Destremau et Jean-Christophe Millois. Dans le numéro 16, deux dossiers : Antoine Volodine et Bernard Noël. Le cahier suivant, qui vient de paraître, comporte un dossier sur la science-fiction française».

Patrick Kéchichian, Le Monde, 2 mai 1998


«Prétexte, printemps 1998, n°17. Cette revue trimestrielle consacrée tout entière à l'actualité littéraire nationale (et étrangère par le biais de ses cahiers de traduction) propose dans sa dix-septième livraison un intéressant dossier consacré à la science-fiction. Introduit dans le n°16 par un dossier consacré à l'oeuvre d'Antoine Volodine -dont les premiers romans ont été publiés dans la collection S.F. de Denoël -, cet ensemble a le mérite d'aborder la science-fiction en se refusant à reconduire le mépris de certains pour ce genre littéraire et, au contraire, en explorant le foisonnement des publications récentes ; car se dessine à la lecture de ce dossier l'idée qu'après le roman noir et le roman policier, la science-fiction pourrait peut-être s'affirmer comme le nouveau laboratoire du roman. Un nouveau fantastique apparaît, en effet, qui semble vouloir repousser les limites du genre en l'ouvrant à l'expression de préoccupations sociales ou politiques».

Revue Esprit, Juin 1998


«Prétexte, n°17. Cahier critique - dans ce numéro un excellent article de Stéphane Baquey consacré à Emmanuel Hocquard - dossier, dans ce numéro «Science-fiction française», de niombreuses notes de lecture, des entretiens, une chronique «Événement» - dans ce numéro un entretien avec Henri Deluy et Pascal Boulanger à l'occasion de la sortie de Une Action Poétique (Flammartion) et des cinquante années de la revue».

Revue littéraire, Action Poétique, n°151, été 1998


«Un bon prétexte à lire. Revue de réflexion et d'information sur la littérature contemporaine, Prétexte cherche à faire émerger le sens de tout Ïuvre digne d'intérêt. Difficile de ne pas suivre Prétexte dans ses choix éditoriaux. On croise ainsi, au fil des dix-sept numéros parus bon nombre d'oeuvres d'écrivains dont nous nous sommes fait l'écho ici même. De Christian Prigent, Antoine Volodine, Erri de Luca, Bernard Noël, Claude Louis-Combet et beaucoup d'autres, Prétexte donne à lire aussi bien des textes critiques, des entretiens que des dossiers. C'est dire que cette revue trimestrielle porte sur la littérature d'aujourd'hui un regard acéré et curieux, où se mêle l'enthousiasme de la découverte à celui du partage. Si la démarche de Lionel Destremau /.../ et Jean-Chriostophe Millois /.../ fait la part belle à une certaine forme journalistique de la critique (notes de lecture et interviews), le sérieux et le désir de ne pas rester à la surface des choses donnent à certains articles un ton universitaire. /.../ Car, parfois, mieux vaut avoir lu les auteurs dont il est question avant de plonger dans Prétexte. Encore que, dans le N°16, le dossier consacré à Antoine Volodine, malgré la complexité de l'oeuvre elle-même, dressait un panorama incitatif à l'exploration du romancier. Evoquer un roman avec rigueur permet de donner bougremùent envie d'y aller voir de plus près. La critique reprend, sous la plume de ses rédacteurs, la place que le journalisme et la société du spectacle lui avait confisquée. Il s'agit bien d'éclairer, de mettre en perspective, d'interroger l'acte créatif. Prétexte ne se jette pas après lecture mais vient compléter sur une étagère ces ouvrages dont on sait qu'ils seront compulsés régulièrement. Les amateurs de Science-Fiction se réjouiront donc du dossier consacré à ce genre tel qu'il est pratiqué en France. Dix critiques et quatre entretiens offrent «un aperçu attractif» de la SF française. Il n'est pas certain que cela suffise à attirer à elle des lecteurs récalcitrants au genre. Hors dossier, ce n°17 salue les cinquante ans d'Action Poétique en invitant Henri Deluy et Pascal Boulanger à faire le bilan de ce demi siècle d'activisme. Si la revue propose aussi régulièrement une traduction inédite d'un poète, on appréciera surtout la qualité de ses notes de lecture qui collent à l'actualité et qui multiplient les invitations à découvrir des Ïuvres qui valent qu'on se mobilise pour elles».

Thierry Guichard, Le Matricule des Anges, n°23, Juin-Juillet 1998


«Deguy, Gleize, Pinson, mais aussi Yves di Manno, Emmanuel Hocquard, Julien Blaine, Christian Prigent ou Jean-Michel Maulpoix ont participé à un dossier sur la poésie contemporaine. (Prétexte, n°9 Hors série)».

Patrick Kéchichian, Le Monde des livres, 10 juillet 1998


«Connaissez-vous la revue Prétexte ? Revue littéraire trimestrielle de haute volée, consacrant volontiers ses pages à un thème donné, son numéro 17 traite de /.../ la Science-fiction. Un dossier qui s'articule autour de quatre interviews (Sylvie Denis, Gilles Dumay, Olivier Girard et Serge Lehman), de nombreuses critiques ainsi qu'une présentation d'ensemble bien tournée. Une occasion toute trouvée de découvrir cette excellente publication d'un niveau tout ce qu'il y a de professionnel, n'était une diffusion encore marginale - une particularité tenant visiblement plus à la volonté de ses responsables, des passionnés de belle littérature davantage que des affairistes. Pour se faire une idée sur Prétexte, le mieux est encore d'en commander un numéro. A 40 francs les 140 pages, il faut vraiment pas hésiter».

Revue littéraire de Science-fiction, Bifrost, n°9, été 1998


«Prétexte, Carnet Hors-série n°9. Quelques lignes de l'éditorial de ce numéro parallèle à l'activité remarquable de cette revue /.../ Questions soulevées : le lisible et l'illisible, le lyrisme, le formalisme, poésie et philosophie, poésie et arts plastiques, la place du sujet, le travail sur la langue, la grammaire, le rythme et différents rapprochements dont lépoque est fertile (mais est-ce nouveau ?) de la poésie avec la prose, le visuel ou le sonore. En fait, une bonne centaine de pages anthologiques de la réflexion poétique contemporaine. /.../»

Yves Boudier, Revue littéraire Action Poétique, n°152, automne 1998


«L'art de Lobo Antunes consiste à maitriser le flot verbal dans la camisole d'une structure : comme le note son traducteur Carlos Batista dans un numéro spécial de la revue Prétexte sur la littérature portugaise».

Antoine de Gaudemar, Libération, 1er octobre 1998.

Au sujet d'une «rencontre avec des écrivains portugais - Nuno Júdice, Pedro Tamen, ... Signalons l'excellent dossier de la revue Prétexte (18-19, été-automne) sur la littérature portugaise».

Patrick Kéchichian, Le Monde, 1er octobre 1998


«L'une des plus intéressantes parmi les revues qui n'hésitent pas à privilégier l'approche critique et l'analyse, Prétexte publie régulièrement des numéros "hors-série" sous forme de carnets consacrés à un auteur ou un thème. Le neuvième de ces carnets est dévolu à "la poésie contemporaine en question". On y trouve uniquement des entretiens, mais des entretiens fouillés, précis, souvent menés par écrits /.../ Chacun des invités est présenté à la fin de la revue, où l'on trouve également une intéressante bibliographie indicative. Comme y insiste la revue en éditorial, et au-delà des interrogations théoriques et critiques qui divisent le monde de la poésie et qui ont parfois une fâcheuses tendance à enfermer les poètes dans des catégories ou des oppositions trop rigides (le lisible ou l'illisible, le lyrisme et le formalisme...), l'ensemble de ces entretiens montre la "vitalité étonnante des débats traitant de l'évolution de la poésie. Vitalité qui va à l'encontre d'un discours ambiant qui rabache tous les dix ans la mort du poème (tout comme d'ailleurs, la mort du roman, du théâtre, etc.)". Ce Prétexte, en tout cas, en enlèvera un à ceux qui prétendent incompréhensible le champ de la poésie contemporaine».

Bertrand Leclair, La Quinzaine Littéraire, 16-30 octobre 1998


«Une ambition dévorante : diffuser une critique indépendante. /.../ En 1994, Lionel Destremau et Jean-Christophe Millois, tous deux étudiants en lettres, décident, sans un sou, de fonder la revue Prétexte. - Le discours critique de la grande presse nous paraissait superficiel, consensuel. Nous voulions faire entendre les nouvelles voix de la littérature, découvrir ces talents que les journaux ignorent. Les deux acolytes produisent alors une revue artisanale, y laissent leurs propres deniers, mais s'aggripent à leur rêve : diffuser une critique indépendante. Aujourd'hui, /.../ avec des comptes émergeant tout juste du déficit, Prétexte est parvenue en quatre ans d'existence à cette liberté de choix, à cette hauteur de vue qui fait souvent défaut aux grands médias. "La véritable critique ne s'exerce que dans les revues, estime Serge Safran /.../"».

Violaine de Montclos, Marianne, 30/11/98, in "Les revues littéraires, contre le prêt-à-porter culturel"




 

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